La démocratisation de l’activité d’observation des cétacés est un phénomène constaté à l’échelle mondiale depuis de nombreuses années. Le développement à La Réunion est plus tardif puisque l’essor s’est accéléré avec l’augmentation importante de la fréquentation des eaux réunionnaises par les baleines à bosse lors de la dernière décennie. 

La destination s’est progressivement dévoilée comme un lieu d’importance pour l’observation des cétacés. Or, à ce jour, les instances de gouvernance de l’activité à La Réunion sont encore assez peu représentées à l’échelle nationale et internationale puisque la destination n’était pas identifiée par le passé. Contrairement à La Réunion, d’autres territoires français d’observation des cétacés sont mieux représentés dans ces échanges internationaux, notamment autour des sanctuaires de PELAGOS en Méditerranée et d’AGOA dans les Antilles. Pourtant, les problématiques auxquelles nous faisons face sont similaires à celles d’autres espaces géographiques et des instances de gouvernances internationales existent pour donner un cadre à ces échanges.

Cette mesure recommande de mettre en œuvre des rencontres et espaces de discussion entre les acteurs de l’encadrement de l’activité dans les différents espaces géographiques de métropole et des outremers. C’est l’objet du projet SOMMOM, porté par le CEDTM et financé par l’Agence Française pour la Biodiversité, qui prévoit un atelier de travail entre les structures de l’encadrement de l’activité dans les outremers en 2020. De plus, il faut prévoir un retour d’expérience de la situation locale auprès des groupes de travail internationaux, tels que le groupe de travail sur les mammifères marins de la Convention sur les Espèces Migratrices ou encore le comité scientifique de la Commission Baleinière Internationale, qui rassemblent des avis de spécialistes sur ces sujets.

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