Suite au moratoire de la chasse commerciale à la baleine, les populations de cétacés ont augmenté à travers le monde, et leur observation est une activité qui permet la valorisation de cette richesse naturelle. « L’observation vaut mieux que la chasse », c’est le slogan du Fonds international pour la protection des animaux (IFAW). La Commission Baleinière Internationale (CBI), en étroite collaboration avec la convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS), a développé depuis 2011 un plan stratégique pour l’activité, ce dernier a été mis à jour en 2018. En 2017, un manuel de l’observation des cétacés a été mis en ligne et il est régulièrement actualisé (En savoir plus : https://wwhandbook.iwc.int/fr/).
La commission se réunit annuellement et l’observation des cétacés est un sujet qui fait l’objet d’un groupe de travail dédié au sein du comité scientifique de la CBI.
A ce jour, les structures d’encadrement de l’activité à La Réunion ne sont que peu représentées et le retour d’expérience reste limité. Le Congrès international sur la baleine à bosse organisé à La Réunion en 2017 a permis un premier pas dans ce sens avec la participation de Madame la commissaire française à la CBI. Il est important que cet échange perdure. Au sujet de la nage avec les cétacés, par exemple, la ville d’Hervey Bay en Australie est un site de recherche qui sert de référence pour l’étude de l’activité de nage et ses impacts. On pourrait imaginer que La Réunion serve également de terrain d’expérimentation. Le CEDTM est en contact régulier avec la CBI et prévoit de faire un retour sur son expérience et ses observations auprès du comité scientifique.
Par ailleurs, d’autres initiatives internationales, davantage privées que gouvernementales, voient le jour comme l’Alliance internationale pour les cétacés – World Cetacean Alliance (WCA)* pour laquelle le CEDTM est coordinateur national.
* https://worldcetaceanalliance.org/