Pour que l’activité s’inscrive dans un développement responsable et durable, il est nécessaire de pouvoir contrôler sa croissance. La délivrance de licences engendrant un accès restreint à certaines pratiques pourrait être une solution. De nombreux pays ont adopté ce type de système, comme la Nouvelle Zélande, le Mexique, le Royaume de Tonga, l’Afrique du Sud, les îles Canaries, la Polynésie Française et l’Argentine. 

L’attribution de la licence serait conditionnée au respect par l’opérateur de diverses conditions de pratique. La délivrance de licence pourrait, au-delà du respect des lois maritimes, être conditionnée par une série de critères tels que le confort et la sécurité des passagers, une formation obligatoire pour les équipages ou le recours à des guides naturalistes formés.

L’enjeu lié à la mise en place de telles licences réside dans le fait que l’activité d’observation des cétacés n’a pas de statut en tant que tel en France. À La Réunion, la mise en place d’une règlementation s’appuyant sur l’expérience de la démarche de labellisation ou distinction « Quiétude Cétacés » pourrait être envisagée.

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