Des plages pour les tortues marines
Elle contribue à la préservation des plages en limitant le départ du sable de la plage et en atténuant l’impact des houles sur le littoral.
L’ombre des arbres sur les nids régule la température du sable et favorise de bonnes conditions d’incubation des oeufs.
L’écran végétal formé par les arbres et les arbustes réduit l’impact des pollutions lumineuses et sonores.
Une Espèce Exotique Envahissante (EEE) est une espèce qui a été introduite volontairement ou involontairement par l’Homme dans un territoire donné et qui influence négativement les espèces indigènes et endémiques de ce territoire.
Cette végétation se développe très souvent au détriment des espèces indigènes et endémiques moins compétitives face aux ressources et pourtant favorables à la ponte des tortues marines.
En se développant, cette végétation peut modifier la plume olfactive de l’île et ainsi son attractivité pour la ponte des tortues marines, qui peuvent ne plus reconnaitre leur site de ponte.
Par leur système racinaire, les EEE peuvent durablement modifier le profil des plages et même accentuer leur érosion. Or, l’érosion des plages réduit l’accessibilité des sites de ponte et exposent les nids au risque d’être emportés par les houles.
Les tortues marines sont adaptées au milieu marin et sont donc très vulnérables lors de leur phase terrestre. Les lumières et les sons émient depuis les plages de ponte et/ou depuis le littoral peuvent négativement influencer les tortues marines.
Très vulnérables sur le milieu terrestre, les tortues marines ont besoin d’un lieu calme pour pondre. Gênées par les lumières ou les bruits, les femelles peuvent abandonner leur montée sur le site de ponte. Cet abandon peut provoquer l’expulsion des œufs en mer et donc un échec de reproduction.
Les pondeuses peuvent interrompre ou altérer les différentes phases de la ponte (creusement, ponte, recouvrement et camouflage). Bien qu’il puisse y avoir une ponte, si la femelle ne recouvre ou ne camoufle pas correctement le nid, les œufs auront moins de chance d’arriver à maturité.
La lumière étant le principal indice utilisé par les nouveau-nés pour rejoindre la mer, la pollution lumineuse peut provoquer leur désorientation et donc leur mortalité (par déshydratation ou prédation).
Cette charte a pour objectif d’accompagner les porteurs de projets dans une transition d’éclairages durables pour la biodiversité, pour la qualité du ciel, pour la transition énergétique et pour la santé humaine. Pour plus d’informations :
Nos déchets n’impactent pas seulement nos sols et nos eaux et donc notre santé mais également nos océans et beaucoup de créatures qui y vivent.
La production de déchet est tellement faramineuse que des continents entiers de déchets se forment, que des débris de plastique de retrouvent dans les estomacs des tortues marines et même dans nos assiettes ..!
Les déchets peuvent provoquer des problèmes de respiration de la tortue marine.
Les tortues peuvent ingérer du plastique soit par confusion avec de la nourriture soit de manière opportuniste. Cette ingestion peut provoquer des perforations et occultions intestinales.
Les déchets organiques attirent les animaux errants et peuvent ainsi être à l’origine de l’abandon de la montée des femelles, de la destruction des nids ou encore de la prédation des nouveau-nés.
Sensibiliser à la problématique des tortues marines passe par le respect de l’animal mais aussi et principalement par le respect de ses milieux de vie : les océans et les plages de ponte ; environnements que nous partageons avec elles.
La première règle de l’écologie est que les éléments sont tous liés les uns aux autres. Nous avons ainsi tous notre part de responsabilité (citoyens et institutions) dans l’avenir des tortues marines mais aussi plus généralement dans l’avenir de notre environnement.
La meilleure façon de réduire l’impact des déchets est de réduire leur nombre. Nous pouvons réduire nos déchets par des gestes simples comme l’utilisation d’objets réutilisables, la réparation d’objets endommagés, le refus d’objets jetables (comme les sacs plastiques, les pailles en plastiques etc..). D’autre part, pour réduire l’impact des animaux errants sur les tortues marines mais aussi sur les oiseaux, il est important de rapporter ses déchets organiques chez soit (et pourquoi pas les mettre au compost !).
Pour réduire l’érosion des plages, les constructions et la fréquentation du littoral doivent être étudiées en conséquent. L’urbanisation des secteurs de haut de plage doivent être évités, tout comme les murs de protection qui favorisent le départ de sédiment.
A l’échelle des citoyens, limiter l’érosion des plages passe par le respect de la végétation et du récif corallien, tous deux des éléments qui protègent les plages de l’action des vagues. Les actions de nettoyages mécaniques des estrans coralliens sont à éviter.
Pour réduire la pollution lumineuse, il est préconisé de n’éclairer que le nécessaire, à l’échelle spatiale et temporelle. Pour cela des déflecteurs et de détecteurs de mouvements peuvent être installés. L’impact de la pollution lumineuse sur les tortues marines peut également être réduit en utilisant des lumières qui émettent davantage dans le rouge ou l’orangé (comme les LED ambrés ou des diodes électroluminescentes (DEL) et en limitant les lumières qui s’orientent vers la mer.
Dans l’eau, pour observer une tortue et vivre une belle rencontre, il faut rester calme et à distance, sans la poursuivre ni la toucher.
Lors de déplacement en zone côtière, il est important de réduire sa vitesse à 4 nœuds car le risque de collision avec une tortue marine est fort (vous pouvez consulter la charte d’approche des mammifères marins et des tortues marines à La Réunion sur notre site CEDTM quiétude).
Latanier Rouge (Latania lontaroides) | Mahot Bord de Mer (Hibiscus tiliaceus) | Porcher (Thespesia populnea et populneoides) |
Manioc Bord de Mer (Scaevola taccada) | Veloutier (Heliotropium foertherianum) | |
Patate à Durand (Ipomea pescaprae) | Patate Cochon (Canavalia rosea) |