Il est possible d’envisager des mesures de gestion incluant des périodes de fermeture, des zones d’exclusion et des heures de non-approche afin de fournir une protection supplémentaire aux populations et aux individus. Cela est d’ailleurs déjà pratiqué dans plusieurs pays.
De telles zones, correspondant à un périmètre délimité – fixe ou dynamique, au sein desquelles certaines pratiques sont interdites totalement ou partiellement sur une période ou des horaires donnés. Cela peut être particulièrement efficace pour les populations présentes toute l’année, ou pour les populations migratrices utilisant chaque année La Réunion comme site de mise bas. Une période d’observation des baleines à bosse pourrait être déterminée par une date début et de fin de saison flexible en fonction des conditions d’observation et de la présence d’individus sur les côtes de La Réunion.
Des heures de non-approche des dauphins pourraient limiter ou réduire l’impact potentiel de l’observation sur certaines populations côtières, notamment le grand dauphin de l’Indo-pacifique (Tursiops aduncus), résident de l’île et particulièrement vulnérable.