La capture d’images par le biais de photographies et de vidéos est depuis longtemps reconnue comme jouant un rôle influent dans les expériences touristiques liées à la faune sauvage. Au XXIe siècle, avec l’omniprésence du Web 2.0 dans la vie quotidienne des gens, les images peuvent désormais être partagées instantanément via les plateformes de médias sociaux sur les écrans d’un public en ligne. La quête de photos qui peuvent être aimées, partagées et reproduites peut influencer le comportement des participants lors d’excursions d’observation de la faune et de la flore sauvages.
La publication porte sur une recherche qualitative sur les organisateurs de voyages qui proposent des rencontres dans l’eau avec la faune marine et de leur expérience de l’influence des médias sociaux sur le comportement de leurs clients lorsqu’ils sont dans l’eau avec trois espèces animales différentes. Des entretiens semi-dirigés et approfondis avec des opérateurs sur trois sites différents ont révélé un thème constant de comportement « insistant » de la part de photographes spécialisés dans la faune et la flore sauvages et de personnes influençant les médias sociaux lorsqu’ils cherchent à rencontrer des baleines, des phoques et des requins.
Ce comportement favorise le harcèlement potentiel des animaux sauvages et peut provoquer un comportement animal qui pourrait présenter des risques pour la sécurité des personnes. Les opérateurs interrogés ont indiqué que les photographes d’animaux sauvages sérieux étaient les plus susceptibles d’ignorer les instructions et les directives de sécurité communiquées par l’opérateur. Les résultats montrent que l’étude des relations entre l’opérateur et ses clients du point de vue de l’opérateur peut fournir des informations importantes sur le comportement des touristes. Les comportements inappropriés ou ignorants peuvent alors être ciblés par des stratégies de communication et de gestion spécifiques.