Les conditions de la pratique de l’activité d’observation des cétacés à La Réunion sont uniques et particulières. La proximité des cétacés ciblés par l’observation avec des stations balnéaires majeures autour de l’île, comme Saint-Gilles-les-Bains, et dans une moindre mesure Saint-Leu et Saint-Pierre, facilite l’accès à l’activité et à sa mise œuvre. Les phases de recherche de cétacés à La Réunion sont courtes.
Cette accessibilité n’a que peu d’équivalent. Si en Polynésie Française, on peut retrouver cette proximité, la pression démographique dans ce territoire n’est pas comparable à celle de notre île. Ailleurs dans le monde, dans les îles Tonga ou à Hervey Bay en Australie par exemple, le même constat peut être fait. La situation autour de l’archipel d’Hawaii est probablement la plus comparable à celle des Mascareignes.
Il est donc important que les conditions de pratique à La Réunion s’inspirent de ce qui se fait ailleurs afin, à terme, de devenir elle-même une destination modèle et exemplaire dans ses pratiques. Ce développement récent reste une opportunité car l’avenir de l’activité et de ses pratiques dépendra de la capacité à développer une destination aux standards de pratique élevés.
Exactement ! regardons ce qui a marché ailleurs, dans des situations comparables.
Même si la Réunion reste un cas particulier, avec une concentration d’humains et de cétacés très importante sur quelques Km 2.