Plusieurs accidents se sont produits au cours des derniers jours dans le Ningaloo en Australie lors de mises à l’eau avec les baleines à bosse.
Ce malheureux événement est l’occasion de rappeler que les mises à l’eau sont aujourd’hui une activité controversée et souvent interdite dans le monde. Seuls quelques endroits l’autorisent encore à ce jour, dont La Réunion.
La rencontre dans l’eau avec un cétacé est une expérience exceptionnelle qui suscite pour ceux ayant la chance de l’avoir vécu, de fortes émotions et un important pouvoir de sensibilisation à la préservation de ces espèces ambassadrices et de leur milieu.
Toutefois, cette pratique est devenue très populaire à La Réunion au cours des années passées et suscite des interrogations en terme d’impact potentiel sur les animaux, mais également de sécurité des baigneurs.
Des études se multiplient dans le monde pour améliorer les connaissances sur ces interrogations. Une première publication scientifique sur le sujet à La Réunion vient de sortir.
Au regard de l’événement s’étant déroulé cette semaine en Australie et d’interactions à risques s’étant déjà produites à La Réunion (cf. Mereva – article 1, article 2, article 3), l’équipe Quiétude renouvelle l’attention à porter et l’importance de sensibiliser tout observateur sur le fait que les mises à l’eau ne sont pas une pratique sans risque.
Pour toute sortie et observation sous-marine, il est important d’être expérimenté dans la façon d’approcher et d’observer de façon respectueuse des cétacés, mais également dans la lecture des comportements de ces animaux sauvages. Dans le cas contraire, il est préférable de s’entourer de personnes en disposant.
La mise à l’eau est réglementée à La Réunion. En savoir plus…